"Nicolas Sarkozy a sous-estimé le ressentiment attaché à sa personne"- L'Édito de Christophe Barbier
par LEXPRESS
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a perdu le premier tour de la primaire de la droite et du centre, devancé par Alain Juppé et François Fillon pour trois raisons. Le résultat de dimanche soir est un coup dur pour Nicolas Sarkozy, dont le faible nombre de voix prouve le ressentiment des Français de droite à son égard et la volonté de ceux-ci de l'évincer de la présidentielle de 2017 pour un autre. Si les électeurs ont rejeté l'homme, ils ont aussi sanctionné l'absence de mutation du candidat qui n'a pas su repartir à zéro pour cette reconquête du pouvoir. Finalement, les affaires judiciaires qui pèsent sur Nicolas Sarkozy ont eu un impact certain sur le vote des Français, qui voient en François Fillon un homme sans casserole à la différence de l'ancien chef d'Etat.
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