Nicolas Rousselet (Taxis G7) : « Le prix des licences a baissé, mais l'activité repart très fortement »
par L'invité des Echos
Le PDG des Taxis G7, Nicolas Rousselet, a répondu aux questions de l'émission « L'Invité des Echos. » Interview réalisée par Olivier Harmant. Le 4 février dernier, les taxis G7 organisaient un meeting au Zénith de Paris. L'objectif ? Rassembler les chauffeurs afin de dévoiler la stratégie à suivre pour les prochaines années, dans un marché marqué depuis quelques années par l'arrivée des sociétés de VTC (Uber, LeCab...). « Il s'agissait de confirmer que la montée en gamme, la « premiumisation », la qualité de service, ça paye », explique Nicolas Rousselet, PDG de Taxis G7, dans l'émission « L'Invité des Echos. » « Nous avons eu un mois de janvier qui commence en fanfare avec plus 20% des demandes de courses de taxi. Nous sommes dans la bonne direction (mais) il ne faut pas relâcher la vigilance. » A la question de savoir si cette volonté de monter en gamme signifie calquer le modèle d'Uber, Nicolas Rousselet tient à préciser son modèle. « Nous avons travaillé à la fois sur la qualité - tous les chauffeurs sont maintenant en costume cravate -, et sur le prix (avec) des forfaits sur les aéroports, des forfaits de 4 euros lorsqu'on appelle un taxi, le multicanal, le multi-paiement (...) - vous pouvez appeler un standard (...) avec une qualité de service que seul l'humain peut donner - et vous avez évidemment l'application. » Dans un contexte concurrentiel fort, le prix des licences de taxis a chuté ces dernières années. « La licence est aujourd'hui autour de 120.000 - 130.000 euros. Elle est montée à des pics de l'ordre 240.000 avant ce choc d'offre très important que le marché a subi. (...) Baisse du prix de la licence, il est vrai, mais, en même temps, une reprise très forte de l'activité. » En effet, Nicolas Rousselet assure que les taxis G7 voient leur activité progresser : « L'année 2017, par rapport à l'année 2016, nous repartons dans la croissance (avec) au dernier trimestre, 13% de croissance. » Ainsi, alors que les taxis G7 ont publié un chiffre d'affaires légèrement supérieur à 69 millions d'euros sur l'exercice fiscal de 2016, le PDG table sur une progression qui porterait l'activité entre 75 et 80 millions d'euros.
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