Nicolas Bouzou : "En France, nous avons perdu le goût de progrès"

par L'invité des Echos

Faut-il craindre l'innovation ou l'embrasser ? C'est à cette question qui fait toujours autant débat que tente de répondre Nicolas Bouzou, essayiste libéral et fondateur du cabinet de conseil économique Asterès, dans son nouveau livre "L'innovation sauvera le monde" (Plon, septembre 2016). Avec un titre pareil, forcément, l'homme livre un plaidoyer en faveur de l'innovation, mais sous certaines conditions : notamment qu'elle s'accompagne de progrès. "La technologie est neutre. Avec une technologie, vous pouvez faire le bien ou le mal. Par exemple, avec la radioactivité, vous pouvez guérir des cancers ou fabriquer des bombes", illustre-t-il. "Ce que j'essaie de faire, est d'articuler l'économie et la philosophie. Aujourd'hui, nous avons une mutation qui est absolument extraordinaire, qui par son ampleur est un peu l'équivalent de ce que nous avons connu au 19e siècle ou lors de la Renaissance, mais il n'y a pas vraiment de direction. En quelques sortes, ce qui me frappe beaucoup, surtout en France, c'est que nous avons perdu le goût du progrès. (...) Ce qui m'intéresse, c'est le progrès, c'est-à-dire l'innovation qui améliore le monde".

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