Nantes : « Vu qu’on ne peut plus dormir, on vient faire la sieste à l’aéroport »
par leparisien
Près de 80 personnes vêtues en pyjama ont investi dimanche après-midi le hall de l'aéroport de Nantes, où le temps d'une « sieste » ils ont dénoncé les nuisances du trafic aérien et réclamé le respect et l'extension du couvre-feu. Lors de ce rassemblement, les militants se sont allongés sur le sol au son d'une berceuse avant d'entonner des chansons et de lancer des peluches contre des avions en carton. « On vient faire la sieste à l'aéroport pour dénoncer l'impact du trafic aérien », a déclaré Gwendoline Monnier, 28 ans, porte-parole du collectif pour la baisse du trafic aérien impulsé par l'association Alternatiba Nantes. « L'aviation, avec ses nuisances sonores directes, dérange notre sommeil et le secteur aérien a une forte responsabilité dans le réchauffement climatique », a-t-elle souligné. Ces militants appellent à respecter et à élargir le couvre-feu de 23h à 7h du matin contre minuit à 6h actuellement. L'interdiction de la programmation des décollages et atterrissages entre minuit et 6h du matin est entrée en vigueur le 8 avril 2022. Dans un rapport publié le 19 octobre, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) indique que les décollages et atterrissages entre minuit et 6H00 ont été divisés par six par rapport à 2018. Selon la DGAC, 189 procès-verbaux ont été établis pour manquement au couvre-feu.
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