Mouvement social à la SNCF. Guillaume Pépy conteste le droit de retrait et veut que la justice tranche
par Kangai News
Pour le patron de la SNCF, le droit de retrait invoqué par les syndicats ne tient pas : il s'agit en fait bien d'une grève, affirme Guillaume Pépy. Le PDG de la SNCF Guillaume Pépy a contesté ce samedi 19 octobre la validité du droit de retrait exercé par les agents de l'entreprise et annoncé son intention d'aller devant la justice pour faire reconnaître qu'il s'agit d'une grève « surprise ». Le trafic est très perturbé depuis vendredi, après un accident ayant fait plusieurs blessés mercredi. « C'est une grève. Nous avons donc fait des injonctions vis-à-vis des salariés grévistes de reprendre le travail et nous sommes en train d'étudier la voie judiciaire, c'est-à-dire la façon dont nous allons aller devant la justice pour faire juger qu'il s'agit bien d'une grève et pas d'un droit de retrait », a déclaré Guillaume Pépy sur BFMTV. Une « grève surprise » « Ce n'est pas aujourd'hui un droit de retrait, il n'y a aucun danger grave et imminent sur aucun train à la SNCF », a estimé Guillaume Pépy. « Ce n'est pas admissible, c'est une grève surprise qui ne respecte pas la loi sur la grève dans les services publics », a-t-il poursuivi. « Il faut d'abord faire une alarme sociale, elle n'a pas eu lieu. Ensuite, il y a des réunions de concertation. Ensuite, il faut que chacun déclare par écrit son intention de faire grève pour que nous puissions mettre en œuvre un service minimum, cette loi n'a pas été respectée », a poursuivi le PDG de la SNCF. Le patron de la SNCF a assuré que le trafic des TGV à bas coûts Ouigo, totalement interrompu samedi matin, allait « reprendre le plus vite possible », sans plus de précisions. « Onze blessés », dont certains ont été hospitalisés Cet arrêt de travail fait suite à un accident survenu mercredi soir : un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes). La préfecture des Ardennes indique qu'il y a eu « onze blessés », dont certains ont été hospitalisés.
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