Au Caire moins d’une heure après son ouverture ce lundi, le procès de Mohamed Morsi pour incitation à la violence a été ajourné au 8 janvier. Le président égyptien déchu a fait sa première apparition publique depuis sa destitution en juillet par l’armée. Il était détenu au secret depuis quatre mois.
Il s’est retrouvé dans un box grillagé avec des co-accusés. “Je suis le président de la République et ce tribunal est illégal”, a lancé Mohamed Morsi. Il a également dénoncé un “coup d‘état militaire”. “Les leaders de ce putch devraient être jugés, a-t-il ajouté. Le président déchu ainsi que 14 autres personnes – dont des membres de la garde rapprochée de Morsi et plusieurs dirigeants de son mouvement, les Frères musulmans- doivent répondre d’incitation au meurtre d’au moins 7 manifestants devant le palais présidentiel en décembre 2012.
L’audience s’est tenue, sous très haute surveillance, au coeur de l’Académie de Police dans l’est de la capitale.
Avec AFP et Reuters
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