Moqué pour avoir cité «Prisunic», Juppé se défend
par Lopinionfr
Parlant du revenu universel dimanche, Alain Juppé avait eu une phrase malheureuse. «[px_nbsp:nbsp]Est-ce que c’est un revenu véritablement universel ? Est-ce que tout le monde va le toucher, de madame Bettencourt jusqu’à la vendeuse de Prisunic ?[px_nbsp:nbsp]» s’était-il interrogé. En citant «Prisunic », une marque qui n’existe plus depuis 20 ans, le maire de Bordeaux a été copieusement moqué sur les réseaux sociaux. Ce lundi sur RTL, il a tenu à répondre à cette «[px_nbsp:nbsp]mini-affaire[px_nbsp:nbsp]». « Je salue la vigilance de tous les observateurs. Je fais mes courses moi-même à Bordeaux. Je ne vais pas effectivement au Prisunic, je vais au Monoprix, je vais à Auchan, je vais à Simply Market ou à Carrefour Market. Si vous voulez on ira les faire ensemble et je fais la queue à la caisse de ces différents magasins. Soyons sérieux quand même » a-t-il expliqué. Puis relancé, il s’est quelque peu emporté. « Venez à Bordeaux, venez dans mon quartier et vous demanderez aux gens s’ils me voient souvent, non pas au Prisunic, dont act, je bats ma coulpe, j’ai fait une énorme connerie, c’est épouvantable, ça disqualifie ma candidature à la présidence de la République, je le reconnais volontiers. Mais ils vous diront qu’ils me voient régulièrement au Monoprix près de la mairie pour aller faire mes courses et acheter mon petit déjeuner du lendemain matin. Voilà pour moi c’est ça la vraie vie aussi. Arrêtons de caricaturer. Les hommes politiques ne vivent pas comme ça dans une espèce de donjon. Quand on est maire depuis 20 ans, je vous garantis que l’on sait ce que c’est les supérettes de proximité » a lancé le maire de Bordeaux. Juppé n’est pas Copé, et il a tenu à le faire savoir.
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