Le Roundup a bien contribué au cancer du septuagénaire Edwin Hardeman. C'est ce qu'a estimé mardi un jury américain. Une décision qui constitue un nouveau revers pour le géant agrochimique. Il a déjà été condamné dans un procès similaire l'été dernier. Le plaignant a su démontrer que le Roundup était « un facteur substantiel » de son cancer. À la demande de Bayer (qui a racheté Monsanto), les débats étaient organisés en deux phases. Une « scientifique » consacrée à la responsabilité du Roundup dans la maladie. L'autre pour évaluer une éventuelle responsabilité du groupe. À l'énoncé du verdict, le plaignant et ses avocats se sont enlacés. La seconde phase du procès – le premier au niveau fédéral – commencera mercredi. Monsanto connaissait-il les risques ? Les a-t-il cachés ? Si oui, quels sont les dommages et intérêts qu'il doit payer ?
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