Ce 9 octobre, six ans après J.M.G. Le Clézio, Patrick Modiano a été le 15e écrivain français récompensé par le Prix Nobel de Littérature. Au même moment sortait en France son nouveau roman, « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » (Gallimard) : un étrange polar bien dans sa manière, plein de fantômes et d'aller-retours dans les profondeurs du souvenir.
L'Académie de Stockholm dit avoir voulu saluer « l'art de la mémoire avec lequel il évoque les plus insaisissables destinées humaines et exhume la vie sous l'Occupation ». Mais les romans de Modiano, qui se passent tous à Paris, sont-ils vraiment universels ? Que vaut celui qui vient de sortir en librairie ? Les jurés du Nobel n'auraient-ils pas mieux fait de couronner enfin un grand écrivain américain ?
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