Migrants méditerranéens : des maires témoignent
par euronews-fr
Lampedusa fait souvent les gros titres, mais elle est n’est pas la seule en première ligne face au drame des boat people. Des maires de villes et villages méditerranéens sont venus au Parlement européen pour parler de leur expérience et réclamer une véritable solidarité entre nord et sud. “ Ils sont temporairement placés au poste de police dans des conditions dramatiques, explique Eleftherios Papakalodoukas, le maire de la petite île grecque de Simi. Il y a seulement un toilette pour 100, 150 migrants, et pas de soins, car nous avons seulement un médecin. “A Edremit, en Turquie, ce sont surtout des Syriens qui affluent. Et à l’approche de l’hiver, les capacités d’accueil deviennent clairement insuffisantes.“ Auparavant, ils étaient de passage, mais maintenant ils sont 100, 150 à s‘être installés à Edremit et ils ont vraiment besoin d’aide “, se lamente Kamil Sake.En réaction au drame de Lampedusa, l’Italie a mis en place il y a un an l’opération Mare nostrum pour secourir les bateaux à la dérive. Ses détracteurs estiment que l’opération a crée un appel d’air. Pour l’amiral Filippo Maria Foffi, rien ne permet de l’assurer.“ Personne ne sait combien ils sont à quitter l’autre rive. Mais s’il y a des yeux, des caméras, bref de gens en mer près des points de départ, alors il est possible de voir les migrants et d’intervenir “, dit-il.Mare Nostrum prendra fin dans quelques jours. Et c’est une opération européenne menée par l’agence Frontex qui prendra le relais le 1er novembre.
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