Dès le début, il a été clair avec Pascal Praud : pas de problème pour être le parrain de sa nouvelle émission (lui qui est passé d'RTL à Europe 1 au cours de l'été), pour discuter de sa prochaine grande tournée qui débutera en octobre, mais il ne souhaite absolument pas "s'engager dans des controverses" telles que celles qui ont émergé cet été ! A l'approche de ses 77 ans, Michel Sardou ne souhaite plus avoir de conflits avec ses pairs, même lorsque certains expriment des critiques assez acerbes envers ses chansons. Un exemple en est Juliette Armanet qui l'a fait mi-août.
Interrogée par les médias belges, la jeune dame avait admis sa désapprobation envers la chanson intitulée "Les Lacs du Connemara", la qualifiant de "répugnante, politiquement orientée à droite et même tendancieusement sectaire".
Cependant, Michel Sardou, quant à lui, a opté pour une approche moins hâtive et, lors de son intervention sur Europe 1 ce lundi, en dépit des insistances de Pascal Praud pour aborder cet épisode, a préféré apaiser les esprits. "Je vais vous confier la pure vérité. Je ne suis pas familier avec cette jeune femme, elle a commis une erreur de jugement, un égarement qui peut arriver à chacun d'entre nous, moi y compris, vous également. Elle m'a fait parvenir un courriel plutôt courtois, où elle exprime en quelque sorte ses excuses, en fin de compte. En retour, je lui ai rédigé une réponse empreinte de courtoisie, car je ne vois point de motifs valables pour lui en tenir rigueur", a-t-il tout d'abord exposé.
"Ce qui m'étonne, c'est que ça prenne une telle proportion et qui ça dure si longtemps. On a le droit d'aimer mes chansons ou de ne pas les aimer, nous sommes un pays libre et il faut qu'elle sache, qu'elle comprenne, que les gens comprennent que quand on écrit une chanson, du moins dans mon cas, je n'écris pas pour plaire à tout le monde ! J'écris pour plaire au maximum de public possible mais il est évident qu'il y a des gens qui n'aimeront pas", a-t-il ensuite rappelé, en évaluant que "il n'est pas justifié de provoquer une controverse absurde où les sujets de débat se confondent, qu'il s'agisse de perspectives politiques de droite ou de gauche".
Surtout que lorsqu'il s'agit de "chansons suscitant des débats", Michel Sardou possède une expertise certaine : "J'en ai composées, je reconnais cette réalité, je les connais bien. Cependant, en ce qui concerne celle-ci, celle qui évoque un mariage en Irlande, il n'y a pas matière à déclencher une confrontation civile, je vous le dis !", a-t-il finalement exprimé avec une pointe d'exclamation. Applaudissant la sérénité et la réponse judicieuse de Michel Sardou, Pascal Praud a souligné que Juliette Armanet elle-même avait été "étonnée de l'ampleur que cette affaire avait prise" et qu'elle avait été victime de "menaces de mort". "Il semble effectivement que oui, c'est pour cette raison que j'ai choisi de lui répondre", a explicité
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