Si vous l’avez ratée, épargnez-vous l’écoute complète de l’interview de Michel-Edouard Leclerc par Jean-Jacques Bourdin. Pour vous résumer la situation, le groupe de grande distribution E.Leclerc est – à en croire son président – leader dans tous les domaines, à l’exception du bio. Mais pas d’inquiétude, il détrônera bientôt le chef de file du secteur, Biocoop.
Interrogé sur le cas des agriculteurs français, le Finistérien, altruiste, argue que «tout le monde devrait faire de la marge». Mais Michel-Edouard Leclerc ne sait pas à qui s’adresser : «Citez-moi cinq marques de fruits et légumes, cinq marques de viande, qui permettraient de fidéliser des achats. Tout ce travail reste à faire. Et pour faire ce travail, il faut que le politique mette ensemble les meilleurs distributeurs avec l’avant-garde de l’agriculture française. Et ensemble on va relooker nos produits agricoles. […] Moi, je demande la rentrée de la distribution dans les filières agroalimentaires. Nous n’en sommes pas. Nous n’y sommes pas. Nous ne dialoguons pas.»
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