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Menus à la cantine et voile à la fac : quand Les Républicains se querellent sur l'islam

Name: Menus à la cantine et voile à la fac : quand Les Républicains se querellent sur l'islam
Uploaded: 2015-07-02T14:07:12+02:00
Duration: 3 min 27 s

par Libération

Nicolas Sarkozy l'a annoncé le 7 février 2015. La journée de travail sur l'islam a bien eu lieu ce jeudi, n'en déplaise à certains membres des Républicains (LR). Dès son annonce, cette journée a levé le voile sur des divisions qui existaient à l'UMP, toujours présentes dans le nouveau parti. Au point que la numéro 2, Nathalie Kosciusko-Morizet, la qualifie de «mauvaise idée». Mais ce n'est pas tant la journée que le thème en général qui divise. Qu'il s'agisse des menus dans les cantines ou du souhait d'interdire le voile à l'université, à l'UMP comme chez les Républicains, l'islam reste un sujet de discorde. Le député-maire Edouard Philippe rejoint d'ailleurs Nathalie Kosciusko-Morizet sur ce point. «Si j'avais eu le choix dans l'organisation et le calendrier des débats, je n'aurais pas forcément commencé par là», a-t-il confié. A contrario, Henri Guaino trouve qu'il est important de «travailler sur les sujets qui concernent notre façon de vivre dans l'avenir». La députée européenne Nadine Morano n'en pense pas moins. «On doit faire en sorte que chacun puisse pouvoir exercer son culte librement et dans la tranquilité», a-t-elle indiqué. Les prises de becs entre les membres du parti Les Républicains sur l'islam ne sont pas nouvelles. Lors de sa campagne pour les départementales, Nicolas Sarkozy a émis le souhait d'interdire le voile à l'université et de supprimer les repas de substitution à la cantine. Si Eric Ciotti partage les opinions de l'ancien président de la République, tous les membres du parti ne sont pas du même avis. Sur le voile a l'université, Alain Juppé estime que les femmes sont «adultes» et ont leur «liberté de jugement». «Je ne crois pas qu'il soit totalement nécessaire de légiférer dans ce domaine là», a-t-il ajouté. Un point sur lequel le rejoint la députée Valérie Pécresse, mais que beaucoup contestent.