Ordonné par les talibans afghans en 2001, le dynamitage des bouddhas de Bamiyan a marqué les esprits. Seize ans plus tard, le webdoc Mémoires de Bamiyan, réalisé en partenariat avec Courrier international, donne la parole à des artistes, cinéastes et archéologues qui ont pu se rendre sur place.
Ce quatorzième entretien vous fait rencontrer le réalisateur franco-afghan Akram Barmak qui était en exil lorsque les bouddhas ont été détruit : “c’était vraiment pour moi un déchirement, je l’ai très mal vécu. Pendant toutes ces années d’exil mon souhait était de revoir le bouddha et je n’ai jamais pu”.
Quand il a pu retourner en Afghanistan en 2002, le cinéaste s’est rendu à Bamiyan pour voir les statues détruites, “ce site qui à l’époque devait être si magnifique. Bamiyan c’est aussi le toit du monde, la vallée se trouve à 2500m d’altitute, c’était sur la route de la soie.”
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