Mélenchon, les nazis et la polémique
par euronews-fr
Au lendemain de la manifestation de la “France insoumise” contre la réforme du code du travail, Jean-Luc Mélenchon occupe le devant de la scène médiatique avec la polémique crée par ses propos. Samedi en commençant son discours il a répliqué à Emmanuel Macron, pour qui “la démocratie, ce n’est pas la rue”.“Monsieur le président il vous reste à consulter l’histoire de France pour apprendre que c’est la rue qui a abattu les rois. C’est la rue qui a abattu les nazis”, a déclaré samedi le leader de la France insoumise place de la République. Une phrase qui a été prise en partie et qui a fait bondir la classe politique. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dénonce des propos“indignes et honteux”. L’ancien Premier ministre Manuel Valls déplore des “références historiques hasardeues”. Une “faute politique” pour le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner. “C’est une faute politique de mettre sur le même niveau ceux qui ont fait tomber les nazis – et la rue y a contribué évidemment – mais aussi Alain Juppé et Emmanuel Macron, c’est une faute grave”, a déclaré M. Castaner lors de l‘émission “Questions politiques” France Inter-franceinfo-Le Monde, évoquant aussi une “faute morale”.Pas de complaisance à l‘égard de Mélenchon,de sa violence,de ses références historiques hasardeuses.Il faut être ferme,expliquer,réformer.— Manuel Valls (@manuelvalls) 23 septembre 2017 Sur son blog dimanche, le leader de la France insoumise répond qu’il n’a “jamais comparé le gouvernement actuel aux nazis”. Reste que la polémique est lancée et que son appel aux casserolades, “faire du bruit pour empêcher de dormir ceux qui nous empêchent de rêver”, est passé bien inaperçu.
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