Matthias Fekl : Nouveau ministre de l'intérieur

par Ça Zap - Zapping TV

Matthias Fekl ne faisait initialement pas partie des plans du quinquennat. Mais le jeune élu de Lot-et-Garonne aura finalement réussi à se frayer une place jusqu'à l'un des postes les plus prestigieux du gouvernement, à la faveur d'écarts de conduite de deux ministres : Thomas Thévenoud (qu'il a remplacé en septembre 2014), puis Bruno Le Roux dont il va prendre la succession au ministère de l'intérieur, mercredi 22 mars, à 8 h 30, après les révélations sur l'emploi des filles de M. Le Roux à l'Assemblée lorsque celui-ci était député. A 39 ans, Matthias Fekl est de la même génération que Najat Vallaud-Belkacem (éducation nationale) ou Myriam El Khomri (travail). Il devient ainsi le plus jeune ministre de l'intérieur nommé dans un gouvernement de la Ve République ; il sera aussi probablement le seul à ne pas pouvoir s'exprimer lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, celle-ci ayant terminé ses travaux depuis la fin du mois de février. Sa principale tâche sera d'assurer l'organisation de l'élection présidentielle. M. Fekl quitte donc l'organigramme de campagne de Benoît Hamon. Responsable de la « mission agenda 2017 » après avoir été pressenti comme directeur de campagne, il était chargé de la mise en place des premières réformes du futur quinquennat en cas de victoire du candidat socialiste. Né d'un père allemand et d'une mère française, il a grandi à Berlin avant de rejoindre Paris, et bientôt l'Ecole normale supérieure, Sciences Po et l'ENA. Mais, contrairement à ses pairs qui ont sauté les étapes partisanes pour rejoindre le gouvernement, ce passionné de Cuba affiche en sus un parcours plus classique de socialiste : conseiller municipal à Marmande (Lot-et-Garonne) en 2008, conseiller régional de l'Aquitaine en 2010, premier secrétaire fédéral au PS et député à partir de 2012, puis finalement secrétaire d'Etat en 2014 et ministre de l'intérieur pour les toutes dernières semaines du quinquennat de François Hollande. Le 4 octobre, le jeune membre du gouvernement avait lancé son propre mouvement politique, le Mouvement pour la vie des idées et des alternatives (Movida).

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