Mathieu Gallet: «Majelan, c’est comme un kiosque mais pour les podcasts»
par Lopinionfr
Le podcast a le vent en poupe. Avec Majelan, application lancée par Mathieu Galet, l’amateur de ce type de contenus peut retrouver une bibliothèque variée de ce qui se fait dans le domaine, à l’instar de Netflix pour les films et séries. «L’application permet de retrouver vos émissions de radio sur mesure, selon vos goûts, vos humeurs mais aussi de découvrir des podcasts natifs qui ne passent pas à la radio mais qui sont produits pour des plateformes comme Majelan». Il ajoute: «L’agrégateur, c’est vraiment un kiosque donc on va pouvoir faire son choix, sa propre programmation, découvrir des émissions qu’on ne connaît pas mais aussi retrouver celles qu’on est habitués à écouter mais de façon personnalisé, sur mesure». C’est un fait, le produit est à la mode: le podcast fait rêver beaucoup de gens. Mais est-il pour autant très consommé pour l’instant ? «En France, c’est aujourd’hui 4 à 5 millions de Français qui, chaque mois, écoutent des podcasts. C’est encore peu – la radio c’est 43 millions d’écoute par jour, donc il y a encore un gros potentiel – mais aux Etats-Unis, en revanche, c’est 30% des Américains qui en écoutent chaque mois. Le marché est donc très développé aux Etats-Unis mais aussi en Chine avec un modèle différent et c’est ce qui nous a inspiré pour Majelan. Car à côté de l’expérience gratuite qui représente 99% de Majelan, nous développons Majelan Plus qui est un studio où les contenus sont payants à l’acte ou par abonnement». «Notre objectif, aujourd’hui, c’est des parts de marché, ajoute encore notre invité. La rentabilité est repoussée mais Spotify n’est toujours pas rentable 10 ans après son lancement ! C’est vraiment ce mode start-up basé sur la part de marché. Après bien sûr il faudra trouver un vrai modèle économique qui viendra de la partie payante. Sur la gratuite, c’est le créateur qui choisira. Nous, nous ne rajouterons pas de pubs». Mais certains créateurs de contenus se sont offusqués de la démarche Majelan, notamment Radio France. «Nous, on est là pour faire découvrir, explique Mathieu Galet. Au fond, on est une fenêtre d’exposition et de valorisation de plus. Il y a quelques créateurs qui n’ont pas envie d’y être. Ok. Nous, on est là pour mettre en avant. Mais beaucoup nous demandent depuis 48 heures comment faire pour être chez nous».
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