« MasterChef » : Thierry Marx « parfois troublé » par le niveau des cuisiniers amateurs

par Huffington Post

TÉLÉVISION - On l’avait quitté comme juré avec les pros de Top Chef sur M6, le revoilà ce mardi 23 août avec les cuisiniers amateurs de MasterChef. Thierry Marx sera l’un des trois juges de cette nouvelle saison du concours culinaire présenté à 21h10… sur France 2. Le programme, qui avait connu un grand succès sur TF1 de 2010 à 2015, fait son retour cette fois-ci sur le service public. Exit la pression et le stress imposés aux candidats. Agathe Lecaron présente une version plus familiale, centrée sur les produits de nos régions et beaucoup plus bienveillante que par le passé. Plus curieux que les cuisiniers professionnels Au casting, on retrouve un graphiste, un vendeur d’automobile, une web designer ou encore une puéricultrice, entre autres. « Il y a des candidats qui arrivent de l’industrie ou du design et on sent bien l’empreinte de leur univers professionnel sur leur cuisine », souligne Thierry Marx dans une interview au HuffPost, que vous pouvez voir dans la vidéo en tête de cet article. Le chef notera les candidats aux côtés de deux visages connus de l’émission : Yves Camdeborde, juré historique du concours ainsi que Georgiana Viou, finaliste de la toute première saison en 2010. Pour Thierry Marx, la vraie force de ces amateurs réside dans leur ouverture d’esprit et leur curiosité : « Ils n’ont pas été éduqués dans un ’silo’. On s’aperçoit que l’autodidacte arrive avec un parcours, un regard, une réflexion et il va très très vite car il a développé de la curiosité. Ces candidats vont chercher de la connaissance et amener un regard totalement différent du cuisinier qui a fait un parcours plus classique en école hôtelière. » « Je suis parfois troublé par le niveau » « Je suis parfois troublé par le niveau de compétence de ces amateurs et finalement la frontière est très poreuse avec les professionnels », résume celui qui est à la tête du Mandarin Oriental à Paris. Il estime même que certaines assiettes présentées durant le concours auraient eu leur place dans des restaurants étoilés. Mais Thierry Marx tempère toutefois sur un point : « Ce qui différencie ces deux types de candidats c’est le rythme : faire un plat pour huit personnes ça va très bien. Mais quand il s’agit de le refaire trois fois par jour pour 80 personnes, avec la même rigueur et la même qualité, c’est autre chose. La pression est redoutable en cuisine. » Car tout n’est pas parfait chez ces cuisiniers en herbe. Et c’est peut-être ça qu’on apprécie le plus dans cette nouvelle mouture de MasterChef, dans laquelle vous allez entendre parler de surcuisson et de dressage manqué. Des mots qui ont quasiment disparu des autres concours culinaires professionnels, tant le niveau est devenu élevé ces dernières années, notamment dans Top Chef. Retrouver Thierry Marx comme juré d’un concours d’amateurs est, dans ce contexte, un magnifique symbole. Issu d’un quartier populaire parisien, il a été vigile, convoyeur de fonds ou encore manutentionnaire avant d’embrasser la carrière dans la cuisine qui l’a fait connaître. Un self-made-man, source d’inspiration pour ces 18 candidats en compétition. D’ailleurs lui-même le reconnaît : il aurait adoré participer à ce concours s’il avait existé lorsqu’il était plus jeune : « Je n’ai même pas de doute là-dessus. Tous les concours professionnels auxquels j’ai pu participer m’ont aguerri. Même si je perdais, cela me faisait progresser. »----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux