Marine Le Pen sur les 2 millions d’euros repris au Rassemblement national: «C’est un véritable attentat»
par Lopinionfr
La justice a tranché. Le parti politique de Marine Le Pen, nouvellement appelé le « Rassemblement national » s’est vu saisir deux millions d’euros. La décision répond à une enquête pour détournements de fonds européens visant Marine Le Pen, soupçonnée d’avoir mis en place un système lui permettant de rémunérer ses salariés nationaux sur les fonds européens de Bruxelles. Invitée sur BFMTV ce lundi matin, la cheffe du parti dénonce une cabale politico-judiciaire. « Les juges ont décidé, violant la présomption d’innocence, sans aucun jugement d’un tribunal, d’assassiner le premier parti d’opposition de France », rage Marine Le Pen. « C’est un véritable attentat contre la démocratie», juge-t-elle encore. Pour Jean-Christophe Lagarde, interrogé sur Europe 1, si la politique de Marine Le Pen « doit être combattue », la méthode n’est pas la bonne. « Je ne comprends pas pourquoi les magistrats seraient obligés de saisir de l’argent maintenant (…) alors que s’ils ont commis un délit, il faut attendre la condamnation, qu’est-ce que c’est que cette condamnation préventive ? » s’interroge le président de l’UDI. Autre sujet de l’actualité de ce lundi, Emmanuel Macron réunit pour la deuxième fois le Congrès à Versailles pour un discours de politique générale. Eric Coquerel, comme la plupart des députés Insoumis, n’assistera pas au discours. « Nous sommes députés de la République, nous ne sommes pas des pots de fleurs », tranche-t-il sur Public Sénat. Même son de cloche pour le patron du PS, Oliver Faure, pour qui le président « cherche à s’élever en majesté ». Quant à Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne, il « attend une parole forte du Président de la République » pour appeler à convoquer des referendums populaires sur les grands chantiers, notamment les institutions.
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