Marine Le Pen se défend d'être "une héritière" - ZAPPING PRESIDENTIELLE

par Ça Zap - Zapping TV

Marine Le Pen, a assuré dimanche qu'elle se sentait «du peuple», voulait «défendre le peuple» et qu'elle n'était «pas une héritière», lors d'une interview sur France 2 dimanche soir . Lors d'un entretien enregistré à son QG de campagne une semaine avant le second tour et diffusé dimanche soir sur France 2 avant une interview de son adversaire Emmanuel Macron -suivant un ordre tiré au sort devant huissier-, Marine Le Pen a déclaré: «Je me sens du peuple, je suis au milieu de lui» et «surtout je veux le défendre». «Et le peuple a toujours raison. Personne n'a raison contre lui, ni M. Juncker, ni Mme Merkel, ni les artistes, ni le Medef, ni les syndicats, ni l'UOIF, ni les Eglises», a-t-elle ajouté. A trois jours du débat télévisé d'entre-deux-tours face au candidat d'En Marche! Emmanuel Macron, la candidate FN a considéré que cette «confrontation» permettrait d'illustrer «deux voies fondamentalement différentes (...) entre la France et sa dilution». Comme on lui demandait ce que représentait «l'élite» à ses yeux, Marine Le Pen a évoqué «toute la liste des soutiens de mon adversaire, vous allez avoir là les élites, que l'on peut appeler le système, l'oligarchie: la CGT, le Medef, les grands patrons de presse, l'UOIF, toute une série de personnes qui ont considéré depuis des années que le peuple avait tort». A Laurent Delahousse qui observait qu'elle avait fait des études, était députée européenne et était dans l'héritage du parcours politique de Jean-Marie Le Pen, elle a répliqué: «Je n'ai hérité de rien. Je me suis présentée à la tête du mouvement politique et j'ai été élue». Et avec le cofondateur du FN, «la rupture politique est définitive», a-t-elle plaidé.

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