Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan soutiennent l'appel à bloquer les routes le 17 novembre.
par Kangai News
Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan soutiennent l'appel à bloquer les routes le 17 novembre. Le parti de Marine Le Pen a indiqué ce vendredi qu'il comptait soutenir le blocage des routes prévu le 17 novembre pour protester contre la hausse du prix des carburants. Nicolas Dupont-Aignan et son parti ont également encouragé le blocage national « pour exiger une baisse des tarifs de l'essence ». Marine Le Pen a indiqué ce vendredi que le Rassemblement national serait aux côtés des manifestants qui bloqueront les routes le 17 novembre, estimant que « le gouvernement va devoir comprendre que les Français n'en peuvent plus » des prix du carburant. Interrogée sur Europe 1 pour savoir si elle appelait à manifester, elle a affirmé qu'« il faut le faire ». « L'ensemble de nos élus et délégués départementaux, de nos fédérations, rejoindront la contestation qui est en train d'émerger ». « Il va falloir que le gouvernement comprenne que les Français n'en peuvent plus, ils ne peuvent plus se déplacer en voiture [...] Nos ministres vivent à Paris mais dans la ruralité la voiture c'est essentiel », a ajouté la députée du Pas-de-Calais. Invité sur « Le grand oral » de RMC, Nicolas Dupont-Aignan a lui aussi fait part de son soutien au mouvement de blocage. « Il faut que la population française dise à ce gouvernement :" maintenant ça suffit" », a affirmé le président de Debout la France (DLF). Une vidéo de Frank Buhler, qui se présente comme un délégué de circonscription du parti Debout la France (DLF) en Tarn-et-Garonne, appelle aussi au blocage national « pour exiger une baisse des tarifs de l'essence ». Cette dernièrea été vue 2,6 millions de fois sur Facebook. « Exiger une baisse des tarifs de l'essence » Selon elle, l'augmentation des prix du carburant, « spectaculaire », « n'est pas corrélée, contrairement à ce qu'on nous explique, à la lutte » contre le réchauffement climatique : « il s'agit là de remplir les caisses de l'État car il faut contrebalancer l'immensité des cadeaux faits aux plus riches des Français », a-t-elle accusé. « Décarboner notre économie » Sur franceinfo, le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau a reconnu que « les territoires ruraux sont fondamentalement dépendants » de la voiture, tout en faisant valoir que le gouvernement n'a « pas le pouvoir de jouer sur les cours du pétrole ». Il a de nouveau reconnu « un effort demandé » pour « décarboner notre économie » tout en mettant en avant les « mesures de compensation » type chèque-énergie et aide à l'achat d'un véhicule électrique ou hybride. Évoquant la possibilité d'« autres mesures », il a simplement ajouté : « on verra ».
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