Marielle de Sarnez : "Ce qu’on attend du Gouvernement, c’est un soutien aux PME"
par publicsenat
Marielle de Sarnez, députée européenne et candidat à la mairie de Paris, était l'invité politique face à Perrine Tarneaud et Guillaume Durand sur Public Sénat et Radio Classique. le 21 juin 2013. Extraits A propos du chômage : « On n'est pas loin du séisme politique. Il n’y a plus de confiance entre les citoyens et les politiques. Tout ça c’est le résultat de décennies où on a (…) tenu des promesses qui n’étaient jamais réalisées. Le pari de François Hollande c’est de se dire : « A force d’emploi public, (…) je vais arriver à inverser la courbe. » Or le problème de la France c’est son économie. Ce qu’on attend du Gouvernement c’est un soutien aux PME (…) pour que les chefs d’entreprises reprennent confiance. » (…) « Je ne suis pas sûre que le fonctionnement aujourd’hui de Pôle Emploi permettent l’individualisation dans la prise en compte du demandeur d’emploi. » A propos du gouvernement : « Pour le moment, les actions ne sont pas encore là. (…) Je n’ai pas envie que le gouvernement échoue. C’est ça ma différence avec certains de l’opposition. (…) L’état du pays doit amener à une prise de conscience des politiques républicains et démocrates pour se rassembler au minimum sur les réformes nécessaires pour le pays. » A propos de la législative partielle de dimanche : « On verra ce qui va se passer (…). Les partis traditionnels perdent la confiance de l'opinion publique. Le PS n’est plus au deuxième tour des législatives partielles, l’UMP est divisée avec des électeurs qui regardent de plus en plus vers le Front national, il y a un manque de cohérence. » A propos de François Bayrou : « François Bayrou ne rentrera pas dans un gouvernement à la demande de François Hollande, ce n’est ni son souhait, ni sa volonté, ni son désir. » A propos de la mairie de Paris : « Il y a dix mois de campagne, je vais présenter une équipe renouvelée. (…) Je pense qu’il faut une sorte de plan Marshall pour le logement à Paris et je serais très heureuse qu’avec mes deux concurrentes, on se mette d’accord sur cette nécessité là. »
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