Manuel Valls remis en place par Gad Elmaleh
par 6MEDIAS
Le 21 mai dernier, il était tout sourire sur les marches du Palais des Festivals à Cannes, mais Gad Elmaleh peut aussi se mettre en colère quand il s’agit d’évoquer le gouvernement de Manuel Valls qu’il accuse d’être responsable des violences anti-flic : « Message du gouvernement aux enfants de la République: "Frappe un flic. Lui sera décoré et toi libéré et tu pourras même recommencer » , a-t-il posté sur Twitter en faisant référence à la libération sous contrôle judiciaire décidée par le Juge des libertés de trois des quatre individus impliqués dans l’attaque de la voiture de police brûlée le 18 mai dernier. Parmi les agents présents, Kevin Philippy, l'adjoint de sécurité qui a bouleversé tout le monde par son sang-froid. Bernard Cazeneuve a ensuite décoré l’agent surnommé le policier « Kung-fu » avant de le nommer gardien de la paix. Une séquence qui avait beaucoup ému les Français mais aussi Gad Elmaleh. Accusé dans ce dossier de laxisme de la part de nombreuses voix qui s’élèvent à droite, Manuel Valls a clarifié les choses. « Je pense que quand on agresse des policiers, quand on veut se faire du flic, quand on veut tuer des policiers, la place est en prison », a tenu à préciser le premier ministre sur BFMTV. Une fermeté à l’image de celle du ministère public qui a fait appel de ces remises en liberté tant décriées.
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