Manuel Valls: "Il peut y avoir le risque d'armes chimiques ou bactériologiques"
par CNEWS
Le Premier ministre a averti jeudi l'Assemblée nationale à ce sujet lors de son discours sur l'état d'urgence: "Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s'imposent, mais nous le savons et l'avons à l'esprit, il peut y avoir le risque d'armes chimiques ou bactériologiques". Ce risque est aussi envisagé dans le cadre de la prochaine Cop21, avec un arrêté publié samedi qui autorise la distribution de sulfate d'atropine, un antidote aux gaz toxiques. "(Avec le dosage autorisé), c'est un produit qui va être utile dans le cadre d'une intoxication chimique, aux pesticides ou par les organophosphorés", précise le médecin chef Chantal Roche. Mais les armes chimiques et biologiques restent extrêmement difficiles à manipuler, comme l'explique le spécialiste des armes chimiques Olivier Lepick: "Les limites sont logistiques et techniques: il faut se procurer un agent technique militaire et être capable de le coupler à un système de dissémination comme un explosif".
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