Manifestations d'étudiants: la crainte d'une jonction avec le 5 décembre
par l'Opinion
C'est le geste tragique d'un étudiant qui a servi de déclencheur à la contestation. Vendredi, devant le Crous de Lyon, un jeune homme de 22 ans a tenté de s'immoler par le feu. Il est depuis entre la vie et la mort. Il triplait sa 2e année de licence en sciences politiques. Du coup, sa bourse d'études n'avait pas été renouvelée. Les mouvements étudiants les plus extrémistes se sont tout de suite emparés de l'affaire. Bien sûr, ce que redoute le plus le gouvernement, c'est la contagion. Une extension du mouvement à d'autres facs que les traditionnels bastions de l'extrême. Le gouvernement craint évidemment un remake du printemps 2018 lors de la contestation contre la loi sur Parcoursup et l'orientation à l'université. Tolbiac avait été occupée et très dégradée. Des « étudiants » devenaient des individus cagoulés, munis de barres de fer... Mais c'est aussi une extension dans le temps qui est redoutée et la jonction avec les grèves du 5 décembre.
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