Mali. La force Barkhane a mis « hors de combat » une quarantaine de djihadistes
par Kangai News
Ces deux dernières semaines, une quarantaine de djihadistes ont été mis « hors de combat » par l'armée française au Mali, dans le cadre de l'opération Barkhane. La force française Barkhane a mis hors de combat plus d'une trentaine de djihadistes dans le centre du Mali ces deux dernières semaines, et cinq autres ont été tués dimanche dans une frappe de drone non loin de la frontière nigérienne, a annoncé jeudi l'état-major français. L'armée française refuse de donner un décompte précis des djihadistes qu'elle tue, blesse ou capture, et regroupe ces trois catégories sous les termes génériques de neutralisation ou mise hors de combat. Dans la région de Mopti (centre), le 10 janvier, une opération des commandos de Barkhane a permis de mettre hors de combat trois terroristes, dont un cadre en charge de la logistique, selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Frédéric Barbry. Par ailleurs, entre le 14 et 15 janvier, dans la même région, c'est un groupe de combat complet qui a été neutralisé au cours d'une opération héliportée menée par des commandos, appuyés par des hélicoptères de combat ainsi que par une frappe aérienne, a-t-il annoncé. Lors de cette intervention, une trentaine de djihadistes ont été mis hors de combat, une vingtaine de motos détruites et une grande quantité de matériel de téléphonie a été saisie, a-t-il détaillé, en précisant que ces opérations visaient la katiba Macina, dirigée par le chef peul Amadou Koufa. Frappe de drone L'état-major a par ailleurs annoncé la neutralisation de cinq terroristes armés par une frappe de drone, dans la région du Liptako (nord-est), près de la frontière avec le Niger où sévit le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS). La priorité de Barkhane consiste à réduire l'EIGS dans la zone des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), sans pour autant exclure des actions sur d'autres pans du territoire, a commenté le colonel Barbry.
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