Mali. Deux soldats français tués lors de l'attaque de leur convoi.
par Ça Zap - Zapping TV
Mali. Deux soldats français tués lors de l'attaque de leur convoi. Un engin explosif improvisé (IED) a explosé au passage d'un convoi militaire français dans l'est du Mali. Plusieurs soldats ont été touchés : deux seraient morts et un troisième très grièvement blessé. L'attaque a eu lieu dans une zone où un kamikaze avait déjà visé des Français de la force Barkhane en janvier. Ce mercredi matin, un convoi de la force Barkhane a été frappé par une attaque à l'IED au Mali. L'unité était en opérations de contrôle de zone, dans la région de Menaka, à l'est de la ville de Gao où stationnent des contingents français, onusiens et maliens. Un VBL a sauté sur l'IED. Le bilan est lourd : 2 morts et 1 blessé. Les victimes appartiennent au premier régiment de spahis de Valence. Il s'agit du maréchal des logis-chef Emilien Mougin et du brigadier-chef de 1re classe Timothée Dernoncourt, comme l'a précisé Florence Parly, la ministre des armées dans un communiqué où elle s'associe « à la douleur de leurs familles, de leurs camarades de l'opération Barkhane et de leurs frères d'armes ». Actuellement, le groupement tactique désert blindé (GTD-B) « Dauphin » et le groupement tactique désert infanterie (GTD-I) « Alsace » opèrent dans le fuseau malien du théâtre d'opération sahélien. C'est une zone où la France a marqué quelques points ces derniers jours, en particulier lors d'une triple frappe le 14 février qui a permis la « neutralisation » d'une vingtaine de terroristes et la destruction de 3 véhicules. Toutefois, l'activité des groupes armés (notamment l'organisation État islamique au Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans) n'y faiblit pas et leurs attaques ont fait une centaine de morts depuis le début de l'année. Une zone remuante Le sud-est de Gao est devenu une zone de violences depuis quelques mois. Le 11 janvier, trois soldats français de la force Barkhane avaient été blessés, dont un grièvement, dans la même zone de l'est du Mali. Leur convoi avait été visé par un kamikaze au volant d'une voiture, comme l'expliquait alors un post du blog Lignes de défense. L'attaque avait été revendiquée par Abou walid Alsahraoui, l'émir de l'État Islamique au Grand Sahara (EIGS).
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