"Mains en l'air, ne tirez pas" aux Grammy Awards
par euronews-fr
Qu’ils soient engagés ou pas, les artistes utilisent souvent les rendez-vous ultra-médiatisés pour s’exprimer ou faire leur promotion. La 57e cérémonie des Grammy Awards, les prix les plus prestigieux de la musique américaine, s’est transformé en tribune dimanche soir à Los Angeles. Un tribune contre les violences raciales Sur la scène du Staples Center, c’est Pharell Williams qui donne le ton en prenant position contre les violences raciales. Entouré de danseurs en sweat à capuche, l’auteur, compositeur et interprète chante son tube planétaire “Happy”. La capuche, symbole des jeunes Noirs victimes de violences, notamment policières, comme celle que portait Trayvon Martin, un Noir sans armes tué en 2012. Un drame qui avait ému l’Amérique. Dans leur chorégraphie, ses danseurs lèvent les bras en l’air : une référence au cri de ralliement “Hands up, don’t shoot” (mains en l’air ne tirez pas) des manifestations du mouvement “Black lives matter” (Les vies des Noirs comptent).
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