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Lorsque la ministre de la transformation et de la fonction publique prend l’avion, cela donne deux fausses informations pour le prix d’une.
L’histoire commence le 23 décembre. Un ancien pilote du nom de Jacques Clostermann, interpelle la ministre Amélie de Montchalin sur Twitter : « Ne dites surtout pas qu’hier au départ du vol vers Genève, vous avez été débarquée par le commandant de bord car vous étiez dans l’impossibilité de fournir la preuve d’une vaccination… »
Immédiatement le réseau s’enflamme : alors que le gouvernement pousse par tous les moyens à la vaccination la plus large, l’une de ses membres ne serait même pas vaccinée.
Problème : Désintox a pu consulter le pass sanitaire d’Amélie de Montchalin qui est tout à fait valide. Elle a ainsi reçu deux doses du vaccin Pfizer (et elle n’était pas encore éligible à une dose de rappel).
Si la ministre a effectivement été contrainte de prendre un autre vol, une heure plus tard, c'est qu'elle ne disposait pas, en plus de son pass, du test négatif nécessaire pour entrer sur le territoire suisse. L’ambassade de France lui avait en effet indiqué, à tort, qu’elle n’en avait pas besoin.
En revanche, alors que le cabinet de la ministre avait expliqué que la ministre n’était « jamais montée dans le premier avion », et n’avait donc « évidemment pas été débarquée », Amélie de Montchalin a finalement reconnu être bel et bien montée puis descendue de l’avion, à la demande du commandant de bord.
Preuve qu'on peut ajouter de l'intox à l'intox.
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