Emmanuel Macron a livré un discours d’une heure et demi aux députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles. Pas d’annonce surprise, mais une confirmation de certaines promesses de campagne : la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires, l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives, ou encore la suppression de la Cour de Justice de la République.
Il a également été question d’Europe. “La construction européenne est aujourd’hui également, et il faut bien le dire et le voir, fragilisée par la prolifération bureaucratique, par le scepticisme croissant qui en découle. Je crois fermement à l’Europe, mais je ne trouve pas toujours ce scepticisme injustifié. C’est pourquoi il revient à une génération nouvelle de dirigeants de reprendre l’idée européenne à son origine qui est politique dans son essence.”
Concernant la lutte contre le terrorisme, le président a confirmé la levée de l‘état d’urgence à l’automne. Il s’agit de “rendre aux Français leurs libertés” qui sont “la condition de l’existence d’une démocratie forte”.
Emmanuel Macron a promis de venir chaque année rendre des compte aux parlementaires. Son discours devançait de 24 heures la déclaration de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe.
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