Ma nuit avec Arnaud Rebotini, le pape de l'électro française
par lepointabonnes
Une friche industrielle perdue au nord de Paris sur des anciens terrains appartenant à la SNCF. D'immenses graphitis s'accumulent sur les murs qui lézardent. Au loin, le long de la large traînée de neige qui enchante ce paysage urbain désolé, des trains illuminées filent à toute vitesse vers la banlieue nord et est de Paris. On grelotte quelques instants dehors en regardant quelques graffeurs vider leurs bombes sur leurs dernières créations. À l'Aérosol, nouveau temple du street-art, l'ambiance est résolument déglinguée et bon enfant, comme à la gare des Mines qui se dresse à quelques centaines de mètre et offre une programmation culturelle ambitieuse.
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