Loi renseignement : «Combien de personnes sont susceptibles d'être surveillées? Beaucoup plus»

par libezap

La loi sur le renseignement devrait être approuvée mardi par les députés. Depuis l’ouverture du débat à l'Assemblée nationale, ce texte est décrié à gauche comme à droite. En cause ? Le risque d’atteinte aux libertés individuelles des Français. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a dévoilé en avril dans un sondage que 63% des Français interrogés se disent prêts à réduire leurs libertés individuelles pour assurer leur protection et lutter contre le terrorisme. Jean-Marie Delarue, président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, a affirmé sur RTL la légitimité «pour un gouvernement d'assurer la protection de ces concitoyens», rappelant que la «sécurité est menacée». Bien que Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, défend bec et ongles ce texte, Jean-Marie Delarue préconise un «équilibre» entre la protection et la liberté. Il précise que «cette loi peut-être perfectionnée». «Combien de personnes sont susceptibles d'être surveillées désormais? Beaucoup plus. Quel contrôle va s'exercer sur les services? Un peu moins.», explique-t-il.

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