Loi anti-casseurs: «Dans ce fichage, il manque la reconnaissance faciale !», juge Christian Estrosi
par l'Opinion
Une partie des députés qui contestent cette disposition affirment que, si un parti extrémiste parvenait à prendre le pouvoir, cela lui permettrait facilement de faire interdire des manifestations. «Moi, j'estime que quelqu'un qui a porté atteinte à l'intégrité physique, à un bien public ou privé, figure sur un fichier, ce n'est pas une anomalie. Il faut arrêter cette grande tradition de laxisme qu'il y a dans notre pays». Il ajoute: «Il y a d'ailleurs une mesure qui manque dans ce fichage : la reconnaissance faciale (...) Ce serait tellement plus facile pour les forces de sécurité avec une reconnaissance biométrique de pouvoir immédiatement les identifier pour les interpeller!».
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