Livret A : la fin d'une longue histoire ?
par La Voix du Nord
Livret A : la fin d'une longue histoire ? Les origines du Livret A remontent à 1818, quand le roi Louis XVIII crée des caisses d'épargne pour rétablir les finances de l'Etat après les guerres napoléoniennes. Pour rassurer les épargnants, le capital est garanti, exonéré d'impôt et bénéficie d'un taux fixe. Il devient Livret A en 1965 lorsque Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre de l'Économie, lance un Livret B fiscalisé. D'abord réservé aux Caisses d'épargne, le Livret A est progressivement étendu au Crédit mutuel puis à la Banque Postale. En 2008, toutes les banques sont autorisées à le proposer. C'est le placement préféré des Français : 55 millions de Livret A ont été souscrits, pour près de 300 milliards d'euros d'encours. Près de 60 % de la rémunération du Livret A sert à financer le logement social. La Caisse des dépôts prête aux bailleurs, à un taux indexé sur celui du Livret A. Le taux du Livret A est une moyenne des taux d'intérêt à court terme et de l'inflation. Ces deux références sont actuellement très basses. Jamais depuis le milieu des années 1980, le taux de rémunération du Livret A n'a été aussi bas : 0,75 % actuellement puis 0,50 % à partir de février. Et à la place du Livret A ? Le Plan d'épargne logement (PEL) est rémunéré à 0,7% après impôt. Le taux du Livret d'Epargne passe de 1,25% à 1% en février Le Plan d'épargne retraite (PER) promet un rendement entre 1 % et 5 %. Les assurances-vie ont un rendement moyen de 1,4 % mais c'est de l'argent bloqué, pas de l'épargne de précaution.
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