En Libye jeudi, la participation des citoyens à l‘élection de l’assemblée constituante chargée de rédiger la constitution du pays n’a pas suscité de passion.
Les résultats seront connus dans trois ou quatre jours mais d’ores et déjà on peut dire qu’avec 1,1 million d’inscrits pour ce scrutin sur les 3,4 millions d‘électeurs libyens recensés, l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous.
“Nous sommes venus voter aujourd’hui par loyauté et pour le sang des martyrs et pour les principes de la révolution du 17 février, explique cet électeur à Benghazi. Et si Dieu le veut, aujourd’hui marque le point de départ de la démocratie et d eal liberté, ce pourquoi nous sommes venus”.
Dans leur grande majorité, les libyens sont déçus des performances du Congrès général national, la plus haute autorité politique et législative issue des élections de 2012, qui a échoué à rétablir l’ordre dans un pays en proie à l’anarchie.
Jeudi, le jour du scrutin, le chef de la mission de l’ONU en Libye a demandé aux libyens dans un communiqué à “ne pas sous-estimer l’importance de ces élections”.
Apparemment il n’a pas été entendu.
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