Les combats continuent de faire rage près de la capitale libyenne. Les forces du maréchal Khalifa Haftar, ANL, veulent conquérir Tripoli, face aux troupes du gouvernement d'union nationale (GNA). Washington a appelé à l'« arrêt immédiat » de l'offensive, mais les grandes puissances n'ont pas trouvé de position commune. L'Armée nationale libyenne (ANL) a annoncé dimanche son premier raid aérien. Les forces loyales au GNA du Premier ministre Fayez al-Sarraj, soutenu par l'ONU, avaient mené leur première frappe aérienne la veille. La mission de l'ONU en Libye avait lancé un appel à une trêve pour évacuer les blessés. Mais « il n'y a pas eu de trêve », a déclaré un porte-parole de la mission, Jean Alam. La Libye est déchirée depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Les forces du maréchal Haftar ont lancé jeudi une offensive pour prendre Tripoli. Au moins 21 personnes ont été tuées et 27 autres blessées depuis, selon un bilan du ministère de la Santé du GNA. L'ANL a annoncé samedi avoir perdu 14 combattants.
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