Liban. Cinquième jour de manifestations, grève générale, un plan de réformes attendu
par Kangai News
Ce lundi devrait être une journée décisive pour le peuple libanais comme pour son gouvernement. Le pays se prépare à une cinquième journée de manifestations massives contre le pouvoir en place. Le Liban se prépare à de nouvelles manifestations ce lundi 21 octobre, journée cruciale pour un mouvement de contestation inédit contre la classe politique, le gouvernement devant se prononcer sur un plan de réformes proposé par le Premier ministre Saad Hariri. Tôt le matin, des manifestants ont coupé de nombreuses routes à travers le pays pour empêcher les employés d'aller sur leurs lieux de travail, tandis que les appels à descendre dans la rue se multipliaient sur les réseaux sociaux. Le pays paralysé Banques, universités et écoles sont restées fermées lundi, alors que le mouvement de contestation paralyse le pays. Dimanche, les Libanais, de tous bords, étaient des centaines de milliers à réclamer dans une ambiance festive un changement radical d'un système politique accusé de corruption, de confessionnalisme et de clientélisme, sur fond de crise économique sans fin. De Beyrouth à la ville à majorité sunnite de Tripoli, dans le nord, en passant par les localités chiites du sud et les villes druzes ou chrétiennes de l'est, ils avaient défilé dans un élan exceptionnel d'unité pour exprimer leur ras-le-bol. Aux cris de « Révolution, révolution » ou « le peuple veut la chute du régime », une marée humaine avait envahi le centre de la capitale. « L'heure de vérité est arrivée » Le mouvement de contestation a été déclenché spontanément jeudi par l'annonce d'une nouvelle taxe sur les appels effectués via les applications de messagerie Internet comme WhatsApp, une décision finalement annulée.
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