Levothyrox. « Pas de lien établi » avec les décès signalés, selon Agnès Buzyn
par Ça Zap - Zapping TV
Levothyrox. « Pas de lien établi » avec les décès signalés, selon Agnès Buzyn. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a assuré ce mardi matin sur BFMTV, qu'aucun lien n'est établi entre le traitement Levothyrox utilisé pour soigner les malades de la thyroïde et les quatorze décès signalés à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Il n'y a « pas de lien établi » entre le Levothyrox et les décès enregistrés dans la base qui recense ses effets secondaires, a déclaré ce mardi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, rappelant que « 50 000 personnes meurent chaque mois en France » dont certaines prennent ce médicament. Trois millions de personnes utilisent le Levothyrox « Quatorze décès ont été signalés dans la base, mais sur 3 millions de personnes prenant du Levothyrox, il est attendu d'avoir des décès [...] Je rappelle qu'il y a 50 000 personnes qui meurent chaque mois en France, donc parmi elles il y en a qui prennent du Levothyrox », a dit Agnès Buzyn sur BFM TV. « L'analyse des 14 décès montre qu'il s'agissait plutôt de personnes très âgées, avec beaucoup de pathologies et qui prenaient beaucoup de médicaments », a-t-elle poursuivi. « Aujourd'hui, il n'y a pas de lien établi entre les décès et le Levothyrox. L'analyse est en cours, elle sera présentée en janvier ». L'agence nationale de la sécurité du médicament se veut rassurante Mercredi dernier, l'Agence du médicament ANSM avait réagi dans les mêmes termes à un article alarmiste du numéro zéro du magazine L'Ebdo, titré « Les morts du Levothyrox cachées par les autorités françaises ». « Au 20 novembre, 14 842 cas ont été saisis dans la base nationale de pharmacovigilance dont 14 décès sans lien établi avec le Levothyrox », avait twitté l'ANSM. « L'enquête se poursuit et les résultats seront présentés le 30 janvier », avait-elle indiqué. Une alternative au Levothyrox mise sur le marché La nouvelle formule du Levothyrox a été mise sur le marché en mars, mais certains patients se sont rapidement plaints d'effets secondaires. Face à leur colère, les autorités de santé ont dû mettre en place des alternatives, alors que le Levothyrox (Merck) était jusque-là en situation de quasi-monopole, avec quelque 3 millions d'usagers. Des stocks de l'ancienne formule ont été importés d'Allemagne de façon transitoire, sous le nom d'Euthyrox. Une alternative supplémentaire, le Thyrofix (un générique), sera bientôt disponible, ce qui portera à cinq le nombre de médicaments de ce genre pour les malades de la thyroïde.
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