Levothyrox. Ouverture du premier procès au civil contre le laboratoire Merck.
par Kangai News
Levothyrox. Ouverture du premier procès au civil contre le laboratoire Merck. Plus de 4 000 plaignants attaquent le laboratoire Merck pour un « défaut d'information » sur la nouvelle formule de son traitement de la thyroïde, le Levothyrox. Ce premier procès au civil débute ce lundi 3 décembre à Lyon. Le premier procès dans l'affaire du médicament Levothyrox, intenté collectivement au civil par plus de 4 000 plaignants qui attaquent le laboratoire Merck a débuté lundi devant le tribunal d'instance de Lyon. « C'est un dossier exceptionnel car il regroupe 4 113 personnes et c'est un dossier exceptionnel par les questions posées », a lancé au début de sa plaidoirie l'avocat des plaignants, Me Christophe Lèguevaques, du barreau de Toulouse. Action collective Cette action collective, lancée le 24 octobre 2017, vise à faire reconnaître un « défaut d'information » de Merck, dont le siège français est à Lyon, et un « préjudice d'angoisse » des plaignants, qui réclament chacun une indemnité de 10 000 €. L'audience, organisée dans un centre de congrès à Villeurbanne (Rhône) en raison du très grand nombre de requérants, a commencé par une « exception d'incompétence » soulevée par un des avocats de Merck, Me Robert. Celui-ci a estimé que l'affaire devait être renvoyée devant le tribunal de grande instance, seul habilité à se prononcer sur les préjudices corporels, réfutant le « préjudice moral pur », plaidé par la partie adverse devant le tribunal d'instance. « Depuis le début, nous disons que le sujet ce n'est pas le médicament mais l'information autour du médicament », a rétorqué Me Lèguevaques.L'affaire fait par ailleurs l'objet, au pénal, d'une information judiciaire contre X instruite par le pôle santé du TGI de Marseille.
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