GAZA - « C’est mieux par le verbe que par les coups. » Vendredi 3 mai, une « table du dialogue » initiée par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a fait son apparition le temps d’une journée, place de la Sorbonne à Paris, pour provoquer des échanges au sujet de la guerre en cours à Gaza et plus largement sur le conflit israélo-palestinien.
La veille, le président du syndicat étudiant Samuel Lejoyeux avait lancé une invitation, dans une tribune publiée par Le Monde, à « faire mieux que cette agitation qui ne fait avancer que la colère et la haine ». « Plutôt que de nous entre-déchirer, nous avons le devoir de trouver la voie du dialogue », écrivait-il, invitant du même coup à le rejoindre ce vendredi, devnat l’université, pour débattre du conflit au Proche-Orient.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo, nous avons suivi cette action, tenue en même temps que l’évacuation d’un blocage à Sciences Po et qu’une manifestation étudiante pro-palestienne devant le Panthéon, quelques centaines de mètres plus loin. Devant notre micro, de vifs échanges ont eu lieu, certains de manière constructive, d’autres tournant parfois au dialogue de sourds. Après coup, les initiateurs de cette « table du dialogue » et leurs contradicteurs ont partagé leur ressenti au micro du HuffPost.
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