Les vidéos surréalistes des perquisitions chez Jean-Luc Mélenchon et à la France insoumise.
par Kangai News
Les vidéos surréalistes des perquisitions chez Jean-Luc Mélenchon et à la France insoumise. Dans le cadre d'enquêtes sur les soupçons d'emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de l'ex-candidat, des perquisitions ont été menées, mardi 16 octobre. Elles ont été en partie filmées. Des images hallucinantes. Le parquet de Paris a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". « Allez, enfoncez-moi cette porte ! On va voir si on va m'empêcher d'entrer dans mon local », tempête Jean-Luc Mélenchon en montant les escaliers, entourés de proches. Lorsque le leader de la France insoumise arrive devant la porte du local du mouvement, il s'approche, torse contre torse, visage contre visage, face l'homme qui bloque l'accès. « Qui vous a donné cet ordre ? Je suis un parlementaire », lui crie-t-il. L'homme, sans doute un policier en civil, répète sans hausser la voix « Ne me touchez pas », tout en essayant de le repousser. « Touchez pas à Monsieur Mélenchon », rétorque, haut et fort, un proche. Des perquisitions ont été menées, mardi matin, au siège de la France insoumise, chez son leader Jean-Luc Mélenchon, chez d'anciens assistants et au Parti de gauche, dans le cadre d'enquêtes sur les soupçons d'emplois fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de l'ex-candidat, le tout a été filmé. D'abord par Jean-Luc Mélenchon qui a fait un direct vidéo sur Facebook, depuis chez lui, parlant face caméra avec les policiers en pleine perquisition derrière lui. Puis par d'autres et des journalistes, un peu plus tard dans la matinée, lors de l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon au local de la France insoumise, à Paris, près de la Gare du Nord. C'est cette scène que l'émission Quotidien a diffusée, mardi soir. Retour devant la porte du local de la France insoumise. « La République, c'est moi ! C'est moi qui suis parlementaire », poursuit Jean-Luc Mélenchon. Un policier fait tomber un militant Les autres séquences filmées sur place et diffusées sont toutes aussi étonnantes. À l'intérieur du local, on voit un policier entraîner au sol un membre de LFI en mettant son bras sous son cou, si bien que les deux hommes tombent à terre. Le député Alexis Corbière réagit : « Vous êtes violent. Vous l'avez étranglé ! » S'ensuit des cris et une cacophonie. Le procureur poussé par Jean-Luc Mélenchon Dans une autre séquence, Jean-Luc Mélenchon pousse même contre le mur le procureur de la République, si bien qu'un policier s'interpose. « Allez, vas-y essaye de me pousser pour voir ! », réplique alors le député au policier. « Je veux simplement discuter avec vous », dit le procureur, un instant plus tard, sans lever la voix. Une enquête pour « menaces » et « violences » sur les enquêteurs Jean-Luc Mélenchon s'est insurgé, mardi, contre une « énorme opération de police politique ». Le parquet de Paris a annoncé, le lendemain, ce mercredi 17 octobre, avoir ouvert une enquête pour « menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire » et « violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique » après les accrochages lors de ces perquisitions au siège de la France insoumise (LFI) et chez Jean-Luc Mélenchon. En février 2016, lors d'une perquisition au siège du Front national dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emploi fictif d'assistants d'eurodéputés, Florian Philippot avait aussi filmé, tout comme Marine Le Pen, la présidente du parti, rappelle Le Monde.
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