Les Rohingyas en situation d'urgence sanitaire
par euronews-fr
Les activistes Rohingyas se disent prêts au dialogue avec l’armée birmane, alors que leur cessez le feu s’achève ce lundi. Une trêve unilatérale pour offrir un accès aux ONG dans l‘état Rakhine, mais les réfugiés continuent de fuir chaque jour au Bangladesh dans des camps où la situation devient de plus en plus critique et où ils manquent de tout.“Nous avons traversé la frontière avant-hier, et l’armée bangladaise nous a emmenés ici en camion hier”, témoigne un réfugié. “On n’a toujours pas de nourriture, nous en attendons, nous avons faim”.“Ils nous tuent parce que nous sommes des Rohingyas”, explique Noor Alam, arrivé au camp de Kutupalong. “En Birmanie, on nous dit “vous n‘êtes pas des Rohingyas, vous êtes des Bengali. Quand on vient au Bangladesh, on nous dit qu’on est des Rohingyas. Au Myanmar, on est des Bengalis, alors on va où ? Il n’y a pas de place pour nous”.Les autorités bangladaises voudraient étendre le camp de Kutupalong de 500 000 places, alors que 300 000 réfugiés s’y entassent déjà. Un scénario qui inquiète les représentants de l’ONU, en raison du risque d‘épidémie.
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