Les Républicains : l’ombre de François Fillon plane toujours
par lepointabonnes
Si pour certains l'évocation de François Fillon est quasiment taboue, il y en a qui revendiquent haut et fort la filiation, à l'image de Laurent Wauquiez. Le candidat à la présidence des Républicains est très fier des héritages des deux derniers présidents de la République de droite : "L’énergie et la pugnacité de Sarkozy", "l'empathie" de Jacques Chirac, mais aussi des qualités de François Fillon, celui qui selon lui aurait dû faire son entrée à l'Elysée cette année. "J’ai apprécié la solidité de François Fillon, sa force pendant la campagne pour tenir sur cette ligne libérale et conservatrice. Je fais partie de ceux qui pensent que, sans les affaires, François aurait gagné", explique-t-il dans des propos rapportés par Paris Match. Quid de Macron, souvent taxé de faire une politique de droite ? "Macron n’est pas de droite. Au-delà de quelques formules audacieusement ordurières, il y a plus de hollandisme que de sarkozysme chez lui. Son discours, c’est une pincée de libéralisme pour séduire la droite, une pincée de communautarisme pour faire plaisir à la gauche (...) Il ne tiendra pas longtemps les deux bouts de l’omelette", lance-t-il au sujet du président, alors qu'il compte bien faire revenir au bercail ceux de sa famille politique qui ont rejoint le chef de l'Etat comme Edouard Philippe, Gérald Darmanin, ou Thierry Solère. "Mon job, c’est de faire monter tout le monde à bord. Et j’annonce un avis de gros temps pour les girouettes", explique sans détour Laurent Wauquiez dans Paris Match.
Vidéo suivante dans 5 secondes