Les prix de l'électricité pourraient s'envoler en 2019.
par Kangai News
Les prix de l'électricité pourraient s'envoler en 2019. Une association d'entreprises a adressé vendredi une mise en garde. Le mécanisme de régulation du marché de l'électricité pourrait, selon ses calculs, aboutir à une forte hausse des tarifs d'électricité en 2019 et 2020. Une flambée des prix de l'ordre de 8 à 10 %, tant pour les particuliers que les entreprises. Voilà une perspective qui ne tombe pas bien pour le gouvernement, en pleine grogne des Gilets jaunes contre la vie chère et les taxes, et une mauvaise nouvelle pour les consommateurs. EDF devant répliquer dans ses prix les obligations de ses concurrents, les prix de l'électricité pourraient connaître une forte hausse en 2019 et en 2020. Le Comité de liaison des entreprises consommatrices d'électricité (CLEE) a lancé vendredi cette mise en garde. Cette association évoque « une très mauvaise nouvelle pour les consommateurs d'électricité : 1,470 milliard d'euros de surcoût pour la seule année 2019, sans doute davantage en 2020 ». Hausse de 8 à 10 % Au total, ce sera « au moins 8 % à 10 % de hausse pour la plupart des consommateurs », selon ses calculs. « Tous les consommateurs seront impactés, qu'ils soient particuliers, professionnels, industriels, qu'ils soient au tarif réglementé chez EDF ou fournis par un concurrent », indique le CLEE, qui regroupe des entreprises consommatrices d'électricité. Cette mise en garde fait notamment suite à une annonce de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) jeudi soir. Elle indiquait avoir reçu un total de demande de 132,93 térawattheures (TWh) pour l'année 2019 de la part de concurrents d'EDF, dans le cadre du mécanisme baptisé Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique). Prix du marché Celui-ci oblige EDF à revendre à ses concurrents une partie de son électricité nucléaire produite en France, à un prix fixé à 42 € le mégawattheure, actuellement bien inférieur aux prix du marché. Mais un plafond limite cette offre à 100 TWh maximum. Les opérateurs alternatifs ont ainsi demandé plus que ce qu'ils pouvaient obtenir et devront donc pour partie se fournir sur le marché.
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