L'archipel a annoncé son premier mort - un Britannique de 50 ans qui a été emporté - après une puissante éruption qui a déclenché un tsunami dans le Pacifique ce week-end. L'évaluation des dégâts reste difficile.
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Image vidéo de l'éruption du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha'apai dans le Pacifique Sud le 14 janvier 2022. TONGA GEOLOGICAL SERVICES / VIA REUTERS
L'incertitude demeure sur l'état et l'étendue des dégâts dans l'archipel des Tonga, quatre jours après l'éruption du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha'apai, à environ 65km de là, sur une île inhabitée du Pacifique Sud le mardi 18 janvier Nuku Alofa, la capitale de l'archipel. Le pays d'à peine 100 000 habitants était recouvert d'une couche de cendres après l'éruption du volcan, et les informations ne pouvaient arriver que sporadiquement grâce à un rare téléphone satellite.
L'archipel a été dépouillé des connexions téléphoniques et internet, et le cataclysme a coupé ses câbles nécessaires aux communications, qui ne devraient pas être réparés avant des semaines. Le nuage de cendres empêcherait l'avion d'atterrir.
"Je pense que le pire, ce sont les coupes et le fait que nous ne savons rien", a déclaré Filippo Moturalo, un journaliste tongan qui travaille pour Pacific Media Network en Nouvelle-Zélande. "Il n'y a pas eu de communication", a-t-il ajouté.
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Deux morts et marée noire au Pérou
Une Britannique de 50 ans a été retrouvée morte après avoir été emportée par le tsunami des Tonga après avoir tenté de sauver son chien d'un refuge, a déclaré sa famille à la BBC. Elle était la première mort enregistrée du pays. Deux femmes se sont également noyées au Pérou samedi, emportées par de fortes vagues après l'éruption du volcan. Le pays sud-américain a subi samedi une marée noire dans la province de Callao, non loin de Lima.
La raffinerie de La Pampila, propriété de l'espagnol Repsol, a déclaré qu'il y avait eu "un déversement limité en mer alors qu'elle déchargeait un pétrolier en raison d'énormes vagues au large des côtes du Pérou samedi dernier liées à l'incident pétrolier des Tonga".
La quantité de pétrole déversée n'a pas été précisée, mais les autorités ont déclaré lundi que le déversement était désormais "sous contrôle". Selon le ministre de l'Environnement Rubén Ramirez, la pollution a impliqué "environ 3 kilomètres" de plages, qui ont été fermées.
Du pétrole échoué sur la plage péruvienne de Callao, le 17 janvier 2022. CRIS BOURONCLE / AFP
La France propose aussi son aide
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