Le déploiement des hotspots est en cours, notamment en Italie où 4 fonctionneront d'ici fin novembre et 6 d'ici la fin de l'année. Ces centres d'accueil sont chargés de distinguer les candidats à l'exil, ceux qui fuient la guerre et les migrants économiques. Ces derniers seront retenus puis à terme rapatriés. Ces infrastructures de premier accueil médicalisées sont en réalité des centres de tri. "Un bon accueil, c'est aussi savoir identifier, c'est un premier pas pour engager tous les pays européens à accueillir les réfugiés", explique Carlotta Sami, porte-parole de l'agence ONU pour les réfugiés en Italie. Avec ces hotspots, l'Union européenne entend dissuader ceux qu'elle ne considère pas comme des réfugiés politiques. Pour inciter les pays africains à réadmettre sur leur territoire les migrants économiques, des aides financières et logistiques leur seront proposées.
Vidéo suivante dans 5 secondes
