Effervescence joyeuse autour du Vatican. Demain, l’Eglise catholique canonise Jean XXIII et Jean Paul II, deux papes qui ont marqué l’histoire, et pas seulement religieuse. 150 cardinaux, un millier d‘évêques, 6.000 prêtres seront présents demain matin pour la messe en plein air, aux côtés de 93 délégations officielles, parmi lesquelles 24 chefs d’Etat et têtes couronnées.
Ces motards, ce sont des prêtres polonais, venus rendre hommage à l’un des plus illustres de leur compatriote, Jean Paul II.
Seule ombre au tableau, la présence de ces associations de victimes de prêtres pédophiles, bien décidées à dénoncer le silence de l’Eglise catholique, et de Jean Paul II, justement : “Nous ne savons pas si Jean Paul II n‘était pas au courant, ou ne voulait pas l‘être, regrette Miguel Hurtado, responsable du SNAP, un réseau de victimes d’abus sexuels dans l’Eglise, mais de nombreuses personnes toutes ces décennies ont essayé de le prévenir de ce problème énorme d’abus sexuel sur des mineurs dans l’Eglise. Et pendant 27 ans il n’a rien fait. Pas un seul évêque n’a été révoqué pour avoir couvert les criminels.”
Si la canonisation de Jean Paul II est contestée, celle de Jean XXIII, surnommé “le bon pape”, semble faire l’unanimité.
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