Les (étranges) justifications de l'ambassadeur de Turquie sur la purge des enseignants
par Libération
«Ces gens-là font partie de cette structure parallèle au sein de l'Etat, comme je l'ai souligné. Comme dans l'armée il y avait des généraux qui ont fomenté ce coup d'Etat, il y a également des hommes de l'imam Gülen dans l'appareil judiciaire, au sein de la police et, surtout, au ministère de l'Education.» Voilà pour la partie audible des explications de Hakki Akil, ambassadeur de Turquie en France, quant au tour de vis donné par Erdogan dans le pays depuis le coup d'Etat avorté de la semaine dernière. Pour le reste, le diplomate semble estimer que les 30 000 fonctionnaires (soit «10%, à peu près») concernés par cette purge ne représentent qu'une part négligeable du ministère de l'Education. Et, ajoute-t-il, «de toute façon, ils n'ont pas été arrêtés, ils ont été démis de leurs fonctions». Rien de grave donc, étant entendu qu'ils «ont toujours le droit d'aller en justice et de pouvoir retourner à leur travail s'ils n'appartiennent pas à ce mouvement».
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