Nous sommes à Kiev devant l’hôpital où Dmytro Boulatov a été opéré de ses multiples blessures. L’activiste revient de loin, ses amis racontent son calvaire :
“Il a été battu, torturé et crucifié, ses mains ont été clouées, raconte Andriy Telizhenko, activiste lui aussi. On lui demandait “qui est derrière Maïdan, qui finance Maïdan ?”“
Un peu plus tôt deux leaders de la contestation s’envolaient pour Munich, afin de participer à la Conférence annuelle sur la sécurité. L’occasion
de dénoncer ce qui se passe en Ukraine :
“Nous allons insister à Munich sur l’ouverture d’une enquête internationale sur tous les cas de meurtres, d’abus, de tortures, d’enlèvements, y compris contre les journalistes, déclare Arsenyi Iatsenyuk, chef du parti de la Patrie. Les histoires récentes comme celle de Dmytro Boulatov prouvent qu’il y a maintenant des escadrons de la mort en Ukraine, comme en Amérique latine.
Un autre activiste, un célèbre scientifique de la ville de Lviv, a été retrouvé le 22 janvier, mort de froid dans un bois. Il était nu et portait des traces de torture.
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