Les débuts à l'Assemblée d'une députée LREM provoquent la pagaille - ZAPPING ACTU HEBDO DU 29/07/2017
par Ça Zap - Zapping TV
Carole Bureau-Bonnard, nouvelle députée macroniste de l'Oise, devenue vice-présidente de l'Assemblée nationale dans la foulée, a connu mardi après-midi une séance éprouvante. Chargée d'animer l'examen du projet de loi «confiance dans l'action publique», la primo-députée a sombré. Malgré l'aide d'un fonctionnaire de l'Assemblée nationale qui lui soufflait ce qu'elle devait faire, Carole Bureau-Bonnard a dû quitter le perchoir, le président François de Rugy ayant été rappelé en urgence... Avant cela, des députés de toutes tendances ont fustigé le manque de tenue de la séance. C'est d'abord le socialiste Olivier Dussopt qui a laissé entendre que la macroniste faisait planer une pression sur les députés du parti majoritaire, invités à voter à mains levées divers amendements: «Les députés lèvent la main ou ne la lèvent pas. Ils peuvent faire le choix de ne pas participer à un vote. Ils peuvent faire le choix de s'abstenir, de se prononcer, mal à l'aise par une disposition ou par conviction du fait de ne pas vouloir adhérer à tel ou tel article. Vous avez appelé le vote deux fois, presque trois (sur un même amendement, NDLR). Soit cette situation ne se reproduit pas. Soit au nom de mon groupe, je serai amené à demander un scrutin public (électronique, NDLR) sur chacun des amendements déposés», a lancé le parlementaire provoquant les applaudissements... de la droite. C'est le Zapping Actu hebdo !
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